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Les Actes ne Valent que par leurs Intentions IBN TAYMIYYA
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Les Actes ne Valent que par leurs Intentions - IBN TAYMIYYA - Edition Tawhid

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Les Actes ne Valent que par leurs Intentions

IBN TAYMIYYA

Editions TAWHID

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Le hadith « les actes ne valent que par leurs intentions » constitue l'un des enseignements les plus complets que le Prophète (SWS) ait transmis aux croyants car il énonce les principes qui régissent le rapport entre actes et intentions. En droit fondamental (usûl al fiqh) ou dans les principes du droit islamique (qawâ id al fiqh), ce hadith est considéré comme primordial puisqu'il édicte le principe de base du droit islamique.

Extrait du livre :

Par conséquent, celui qui fait une chose prohibée par oubli ou par erreur ne sera pas considéré comme fautif, contrairement à celui qui délaisse volontairement les obligations religieuses, comme celui qui délaisse la prière et qui se voit obligé de la reprendre.

Ainsi, la plupart des savants ont clairement distingué au sujet de la prière, du jeûne ou de l'état de sacralité (ihrâm) entre celui qui fait une chose interdite par oubli et celui qui délaisse une obligation par oubli, comme par exemple celui qui parle pendant la prière par omission, qui mange pendant le jeûne ou qui se parfume lors des rites du pèlerinage sans le faire volontairement. Ceux qui rendent l'intentionnalité obligatoire lors de la purification corporelle s'appuient sur ce hadith pour contredire l'avis d'Abû Hanifa. Ce dernier pourtant reconnaît que les ablutions accomplies sans intention claire ne peuvent en aucun cas être considérées comme des actes d'adoration et qu'elles ne seront pas non plus rétribuées par Dieu. Mais le désaccord concerne simplement le fait de savoir si la prière dans cet état est valable ou non.

À ce titre, le hadith « les actes ne valent que par les intentions » ne permet pas de trancher la question, à moins que l'on admette que la purification rituelle constitue un véritable acte d'adoration, sachant qu'un acte d'adoration nécessite une intention. Mais si cette proposition est véridique, il n'est plus nécessaire de s'appuyer sur ce hadith car tous sont unanimes à affirmer qu'un acte exclusivement rituel ne peut émaner que d'une intention claire, par opposition à un acte qui est à la fois une obligation religieuse et une démarche ordinaire comme la restitution des dépôts ou le remboursement d'une dette."

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