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A l'intention des Muftis et des imitateurs des savants - Ibn Al Qayyim - Edition Al Madina
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16,50 €
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A l'intention des Muftis et des imitateurs des savants 

L'essentiel du livre I'lam Al uwaqqi'in de l'Imam Ibn Al Qayyim

Ibn Al Qayyim 

Edition Al Madina

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Extrait du Livre :

"

Autre extrait :

Chapitre sur ce qui donne l’illusion que Les compagnons avaient usé du ra’y

Les gens du ra’y ont dit :

Voyez-vous les compagnons et ceux qui sont venus après eux parmi les tâbi’în et les imâms (les fondateurs des madhâhib) ? Ils ont certes blâmé le ra’y, ont mis en garde contre lui, ont déconseillé de donner des consultations ou de rendre des jugements en se fondant sur lui et ne l’ont pas considéré comme étant du savoir –‘ilm-. Pourtant il a été rapporté que beaucoup d’entre eux ont émis des fatwas et rendu des jugements en usant du ra’y, l’ont indiqué aux gens et l’ont employé comme argument.

(Voici quelques exemples) :

A propos de la femme qui a contracté mariage sans fixation préalable de la valeur du douaire nuptial –ou sans douaire nuptial- (al-mufawwida), ‘Abd Allah b. mas’ûd a dit : « j’en parlerai d’après mon opinion personnelle ».

‘Umar a dit à son secrétaire : « Ecris : « Voici ce qu’en pense ‘Umar b. Al-Khattâb » ».

Quand ‘Uthmân b. ‘Affân a recommandé de distinguer la ‘unra du pélérinage, il a dit : « Ce n’est là qu’une opinion personnelle ».

Au sujet de la femme esclave qui a donné naissance à un enfant suite aux rapports avec son maître, ‘Alî a dit : « Mon avis que je partage d’ailleurs avec ‘Umar est qu’il est interdit de la vendre ».

Dans la lettre que ‘Umar b. al-Khattâb a envoyé à Shurayh (lecadi), il y a ceci : « Si tu trouves (pour ton affaire) des arguments dans le livre d’Allah, alors juge en te fondant sur eux et ne te tourne pas vers d’autres sources. Si on te porte une affaire dont la solution ne se trouve pas dans le livre d’Allah, juge en fonction des normes instituées par l’envoyé d’Allah (paix et salut sur lui). Si l’affaire déférée n’a pas de référence dans le livre d’Allah, ni dans la sunna de l’envoyé d’Allah (paix et salut sur lui) alors juge en fonction de ce sur quoi les savants ont été unanimes. Si tu ne trouves rien ni dans le livre d’Allah ni dans la Sunna de l’Envoyé de Dieu (paix et salut sur lui) et qu’aucun savant avant toi n’a traité cette affaire, tu peux faire un effort d’initiative personnelle pour résoudre cette affaire comme tu peux t’abstenir de te prononcer là-dessus. A mon avis, il vaut mieux s’abstenir ».

Maymûn b. Mihrân a dit : « Quand on porte une affaire à Abû Bakr le véridique, il examine le livre d’Allah. S’il y trouve les arguments sur lesquels il peut se fonder pour rendre son jugement sur cette affaire, il le fait. S’il ne parvient pas à le trouver dans le Livre d’Allah, il examine la Sunna de l’envoyé de Dieu (paix et salut sur lui). S’il y trouve une décision légale qui concerne son affaire, il la prononce. S’il ne la trouve pas, il demande aux gens : « D’après ce que vous savez, l’Envoyé d’Allah (paix et salut sur lui) a-t-il rendu un jugement concernant cette affaire ? Si oui il suit ce jugement, sinon il réunit les hommes influents et les consulte. Si leurs opinions convergent, il s’en remet à leur accord »."

A l'intention des Muftis et...

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